La caste dirigeante se porte bien et vous emmerde

Ce n’est pas parce que la France va mal que nos dirigeants devraient être anxieux.

Bien sûr, ils ont (pour certains fort confusément) compris que la situation est catastrophique, et certains se doutent que les jours de la République sont comptés mais ce n’est pas une raison pour se laisser abattre : il reste manifestement quelques mois, quelques années peut-être, pour en profiter largement.

C’est donc sans surprise qu’on a observé, cette semaine, une avalanche de nouvelles toutes aussi croustillantes les unes que les autres, montrant que la caste dirigeante a décidé d’ouvertement piller le pays sans plus aucune considération pour l’éventuel qu’en dira-t-on.

Pour certains, ce pillage n’est pas directement lié à la conjoncture, mais constitue plus une question d’habitude : entraînés dès le plus jeune âge à gaspiller, faire n’importe quoi sans jamais devoir rendre des comptes pour les erreurs commises, certains usent et abusent des institutions françaises dans une décontraction complète et ce n’est qu’à la faveur de leurs débordements les plus grossiers, impossibles à camoufler, qu’on apprend leurs frasques.

Le cas de Patrick Mignola peut servir d’exemple en la matière : le ministricule en charge des relations avec le Parlement (eh oui, ce bidule existe !) enchaîne les fêtes particulièrement bruyantes au sein de l’hôtel de Clermont dans lequel siège le ministère dont il a la charge. Bruyantes à tel point que les voisins, excédés, s’en sont ouverts à la police pour tapage nocturne, et que cette information a fini par trouver une place dans les colonnes du Canard enchaîné.

Pour le fils Mignola, bon sang ne saurait mentir : il avait amplement démontré ses capacités de branleur coûteux en plantant la société de son père, ce dernier faisant dans la faïence (celle dont on fait les carrelages que son entreprise vendait avec succès jusque dans les années 2000). De la faïence, le fils est passé à la faillite avec rapidité.

Une telle réussite méritait amplement un maroquin, n’est-ce pas ?

Quand ce n’est pas un ministère, c’est un comité, une commission ou un institut que nos élites pillent et sabotent.

Avec l’Institut National de l’Audiovisuel, le peuple français avait déjà connu le bénéfice fort douteux du passage d’Agnès Saal qui y avait détourné pour 40.000 euros de fonds public (et fut condamnée pour cela) sous forme de frais de taxi. Rassurez-vous, malgré cette probité problématique, l’énarque avait été recasée sans grand dommage pour sa carrière.

Pour l’INA, son remplacement ne se traduit pas vraiment par du mieux : à la morale discutable d’Agnès Saal succède celle, encore plus souple, de Laurent Vallet qui vient tout simplement de se faire serrer pour un achat de cocaïne, et tant qu’à faire, à un mineur. L’affaire, qui s’était déroulé en juillet, n’avait guère inquiété l’institution et son ministère de tutelle (celui de la Culture) qui n’a agi qu’une fois l’information largement relayée, plusieurs semaines plus tard, en août, par ces réseaux sociaux dont nos élites voudraient bien se débarrasser – avec ces affaires, on comprend pourquoi.

Encore une fois, rassurez-vous : une fois rapidement mis à pied, Laurent Vallet sera prestement remplacé par Agnès Chauveau, dont le calibre permet déjà de garantir que l’Institut est dans des mains d’une intégrité équivalente, puisque cette dernière avait été, on s’en rappelle, virée de Sciences Po pour plagiat.

Décidément, la constance avec laquelle, lorsqu’on gratte un peu les différentes affaires qui émaillent nos institutions, on voit dégringoler les foutriquets par grappes entières, ne cesse d’envoyer un message clair : il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, et la cooptation des parasites entre eux finit par donner un tableau d’ensemble particulièrement frappant.

Tous les postes à responsabilité sont maintenant occupés par des irresponsables, dont la caractéristique essentielle se résume à former une caste capable seulement de se tenir fermement les coudes, de former une coterie dont l’intérêt ne s’aligne absolument plus avec celui du peuple dont ils ont récupéré la charge par ruse, par tromperie ou par abus de faiblesse.

Ce n’est même plus une dérive qui ne toucherait que les sous-fifres et les hauts fonctionnaires recasés ici ou là, puisque cette semaine a aussi démontré que le quatrième personnage de la République (par rang protocolaire), à savoir la Présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, agissait avec la même morgue vis-à-vis des deniers publics que les autres tacherons précédemment cités.

Il apparaît en effet que, selon un article du Canard enchaîné (qui semble en veine d’enquiquiner la Macronie actuellement), cette dernière aurait demandé à la garde motorisée des CRS en charge de sa protection – et de celle de sa résidence au Vésinet – de nourrir ses poules.

Bien évidemment, l’affaire éventée, la Présidente s’est rapidement fendue d’un communiqué : les poules ont démenti. Circulez (sans brigade de motards), il n’y a rien à discuter. Et même si l’on démontre ainsi que ces poules sont mieux protégées que les églises, l’arbre en mémoire d’Ilan Halimi et la flamme du soldat inconnu, Braun-Pivet en a profité pour – c’est pratique – annuler la garde de son domicile, histoire de montrer à quel point elle était rigoureuse dans l’utilisation des fonds publics.

L’Occupant Intérieur a pris ses positions. Il a construit ses lignes de défense, par la propagande non-stop, l’infiltration des médias et des université, la corruption de la justice et des institutions. Il ne refusera aucun sacrifice du Peuple, ne reculera devant aucune vilénie, devant aucune abjection si cela peut lui apporter quelques bénéfices immédiats, quelque consolidation de son pouvoir.

Cette caste est maintenant composée pour moitié de saprophytes et pour moitié de coprophages acharnés et tous semblent se repasser les postes dans une sorte de farandole répugnante où c’est à celui qui pillera le plus fort, parasitera le plus profondément et se moquera du bien public le plus visiblement possible.

Oui, la caste se porte bien, et elle vous emmerde.

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Commentaires86

    1. Grosminet

      Mais toujours pas de scroll bar sur la liste des derniers commentaires 😥 j’suis triste, une semaine d’attente pour rien 😥

  1. Aristarkke

    La Caste veille à se coopter et à se maintenir sans grande opposition. Pourquoi s’arreterait-elle ou simplement se freinerait-elle ?

  2. Aristarkke

    « il reste manifestement quelques mois, quelques années peut-être, pour en profiter largement. »
    Encore un instant, monsieur le bourreau…
    Vu que ça dure depuis cinquante ans, la gabegie…

    1. Husskarl

      Pour le moment, au vu de:
      – la dette,
      – la conjoncture économique,
      – le déficit
      – l’absence de possibilité d’amplifier le racket (Le temps ne fait rien à Laffer)

      Ils sont dans une impasse.

      Ils cherchent 40 milliards sur 1700, sans succès depuis des mois…
      Mais il faudrait plutôt 400 milliards pour redresser la barre.

      1. Mitch

        +1000.

        €200 milliards pour voir le jour et €400 milliards pour commencer à relancer la machine. Autant dire que c’est mort par la la méthode de la réforme et que c’est celle du mur qui va s’appliquer.

        De plus leur €40 milliards sont des calculs de feuille Xcell. Autrement dit, jamais ils ne se matérialiseront. Typiquement, si les aides à la personne ne sont plus déductibles des impôts (il en était question) alors il y aura 1 heure déclarée pour 4 travaillées au lien de déclarer les 4 et c’est au final moins de pognon qui rentrera. Ces cons vivent dans un autre monde depuis qu’ils sont nés.

        1. Pierre 82

          Et surtout, ce gros patapouf de Bayrou a brillamment démontré, un peu contre son gré (et encore) que le système n’était pas réformable, mais en plus qu’il n’avait aucune volonté de se réformer.
          Ils tablent tous sur le « France is too big to fail » pour baser leur politique.
          Comme un gamin irresponsable habitué à ce que quelqu’un d’autre les tire toujours du merdier dans lequel ils se sont mis.

          Rien de surprenant de la part de gens qui jamais de leur vie n’ont eu à payer pour leurs erreurs. Pour l’instant, ils se disent que lorsque la populace aura compris qu’elle n’a pas d’autre choix, ils accepteront de continuer à bosser pour se faire confisquer une part de plus en plus grande du fruit de leur travail.
          Ils n’ont dû lire d’Ayn Rand que la recension qu’en a faite le journaleux de service de Libération ou du Point… : un torchon d’extrême-droite ultralibérale et homophobe sans aucun intérêt.

          1. Higgins

            En 2004, Maurice Druon a écrit ceci à propos de la madone du Béarn :
            « Comme vous le savez, François Bayrou a lancé jeudi une initiative visant à lui écrire des lettres personnelles.

            En 2004, Maurice Druon avait déjà écrit une lettre à Bayrou, et celle-ci reste d’actualité, même 21 ans plus tard.

            Desservir la France

            « M. François Bayrou, personnage secondaire et destiné à le rester, n’est remarquable que par sa persévérance à desservir les intérêts supérieurs de la France. Il possède éminemment ce que les Anglais désignent par l’expression de nuisance value, la valeur de nuisance.

            A quel moment l’image qu’il a de lui-même a-t-elle commencé de lui brouiller le jugement ? Voilà un Béarnais, fils d’agriculteur, qui, doué pour les études, devient agrégé de lettres classiques. A vingt-huit ans, il fait ses premiers pas en politique en entrant au cabinet de M. Méhaignerie, ministre de l’Agriculture. Il adhère du même coup à la formation centriste que créa Giscard d’Estaing pour servir à son élévation personnelle. Cette formation, qui aura participé à renverser le général de Gaulle en 1969, deviendra l’UDF.

            M. Bayrou s’y installe et y prospère. Il est élu conseiller général dans son département natal, puis conseiller régional. Conseiller, il l’est aussi de M. Pierre Pfimlin, à la présidence de l’Assemblée européenne. M. Pfimlin était un excellent homme à tous égards, qui exerça avec droiture des fonctions très élevées. Il n’avait qu’un défaut : il était centriste, c’est-à-dire que, comme tous les centristes, il se trompait sur la hiérarchie des valeurs.

            On lui doit d’avoir fait perdre à Paris d’être la capitale de l’Europe. En effet, il était entendu entre Adenauer et de Gaulle que les institutions de la Communauté européenne auraient leur siège à proximité. Un grand ensemble serait construit en proche région parisienne. Là-dessus, Pfimlin, alsacien, intervient en clamant : « Strasbourg, Strasbourg… le lien entre la France et l’Allemagne, entre les deux cultures… la réconciliation… Strasbourg ville symbole ! » Pouvait-on insulter l’Alsace ? On remisa le projet parisien.

            La démarche procédait d’un bon sentiment, mais d’une erreur de jugement.

            Paris, grande métropole des arts et des affaires, en même temps que centre international de communications, avait tous les attraits pour les députés, les diplomates et les fonctionnaires européens ; Strasbourg, belle mais provinciale, avec des divertissements limités et surtout mal desservie, obligeant à des changements d’avion pour atteindre son aérodrome souvent embrumé, n’exerça que peu de charmes sur la nouvelle population communautaire. Si les sessions mensuelles du Parlement à quel coût et pour combien de temps ? continuent de s’y tenir, tout le reste, commissions et services, s’est installé à Bruxelles et c’est Bruxelles qui est devenue la capitale administrative de l’Union.

            Revenons à M. Bayrou qui poursuit un parcours politique assez habituel. Élu député, il montre assez vite un appétit ministériel en se faisant des problèmes de l’enseignement une spécialité. Il fonde et préside un groupe permanent de lutte contre l’illettrisme. Louable programme. Le malheur veut que, le temps qu’il fut ministre de l’Éducation nationale, l’illettrisme ne cessa d’augmenter et le niveau général des études de baisser. Est-ce durant cette période que se produit en lui une dilatation un peu excessive de l’ego ?

            On dit, on raconte qu’il réveilla une nuit les membres de son cabinet, les convoquant d’urgence au ministère, pour les consulter sur une vision qu’il venait d’avoir de son avenir présidentiel. L’anecdote a couru avec trop d’insistance pour qu’il n’y ait pas, à son origine, quelque réalité.

            Pourquoi suis-je à m’arrêter si longtemps sur M. Bayrou, alors que nous avons des soucis qui semblent de plus d’importance ? C’est parce que, non content de mettre du désordre dans notre politique intérieure, il agit en ce moment au contraire des intérêts de la France dans le Parlement européen.
            M. Bayrou est candidat à la présidence de la République, on le sait. Il l’a fait savoir urbi et orbi, et l’obstination étant dans sa nature, il y a tout à penser qu’il le sera à vie. Il s’est d’ailleurs présenté en 2002 et arrivé dans la queue du peloton, 6,8 %, il a aussitôt revêtu le maillot au dossard marqué 2007.

            Assurant faire partie, à l’Assemblée nationale, de la majorité afin de garder son électorat, il tient son groupe parlementaire à la lisière, sous le prétexte de refuser la caporalisation ; il ne cesse de critiquer l’action du gouvernement, avec souvent les arguments de l’opposition, et ne vote pour lui que du bout des doigts, quand il ne s’abstient pas, attendant visiblement sa chute. Belle logique politique ! C’est ce que M. Bayrou appelle cultiver sa différence. A bénéficier d’un si grand soutien, on en vient à préférer des adversaires.

            Son programme ? Il n’est fait que de mots usés et de formules devenues creuses à force d’avoir trop servi. On se croirait revenu à « la République plus juste, plus humaine » d’il y a trente ans. Tout vieillit, même la démagogie.

            Aux récentes élections régionales, en lançant partout ses propres listes, il a fait perdre à la droite bon nombre de sièges qu’elle eût conservés si elle s’était présentée unie, et il a contribué aux victoires locales des socialistes, ce qui, avec la décentralisation en cours, ne sera pas sans conséquences. Mais c’est au nouveau Parlement européen qu’il devient le plus dangereux.

            […]

            Quel gâchis ! Et tout à l’avenant. Ceux qui se tiennent autour de François Bayrou par intérêt de carrière, comme ceux qui y restent par loyauté personnelle, s’exposent, les uns comme les autres, à connaître de graves mécomptes.

            Je n’ai en politique d’autre critère que les services rendus au pays.

            Le prince de Talleyrand disait : « Faute de richesse, une nation n’est que pauvre ; faute de patriotisme, c’est une pauvre nation. » « 

              1. Aristarkke

                Maurice Druon savait écrire en trempant sa plume dans l’acide…
                Simone Veil avait aussi habillé le Béarniais pour l’hiver. Résultat : il emarge toujours aux frais de Nico…

      2. Lothar

        Le plus ubuesque, c’est qu’ils tentent (ou disent tenter) de « redresser la barre » APRÈS le naufrage… (et les Shadoks pompaient, pompaient…)

        1. Grosminet

          Le naufrage n’a pas encore eu lieu. Le navire prend l’eau de partout, ils écopent avec des petites cuillères mais pour l’instant personne ne s’est encore noyé.

  3. Gerldam

    Il est toujours dangereux d’avoir le doigt sur la queue de détente dès lors qu’on n’est pas en position de tir.
    On voit bien que cet individu est un amateur.

    1. Pierre 82

      J’appelle ça une gâchette, mais c’est essentiellement pour faire chier les connaisseurs d’armes un peu trop rigoureux
      Et accessoirement aussi pour mieux me faire comprendre des béotiens.

  4. Gerldam

    Le mot « saprophyte » est succulent. Le lien avec « ça profite » est évident et si vrai.
    Le patron revient en forme olympique!

      1. Gerldam

        A l’époque -lointaine- où j’écoutais des cours, on se penchait beaucoup plus sur les équations aux dérivées partielles que sur la biologie, qui ne s’étudiait guère qu’en fac de médecine.
        Résultat: je suis encore assez fort en maths et en physique pour aider mes petits-enfants, mais pour tout ce qui touche aux sciences de la vie, j’avoue une grande faiblesse, que j’ai un peu limitée pendant le covid où j’ai lu de nombreux articles scientifiques sur les virus et les protéines, mais pas sur les champignons.

        1. P&C

          si tu cherches un prof particulier pour enseigner les sciences du vivant à tes petits enfants, je serai preneur.
          je prend 27 euros de l’heure TTC via acadomia, moins via mon auto entreprise.

        2. Grosminet

          @ Gerldam 18 août 2025, 10 h 27 min
          Perso de la bio j’en ai bouffé, mais bon j’ai fait un lycée agricole… y’a des trucs intéressants chez les champis*, comme par exemple les myxomycètes, à propos desquels les spécialistes ne se sont pas mis d’accord s’ils appartiennent au règne animal ou végétal.
          * esprits mal tournés s’abstenir

      2. BXL

        Ceux dits « hallucinogènes » ont connu leur heure de gloire vers la fin des années 60! Il paraît que même les sections littéraires avaient des cours appliqués! lOL

  5. Pythagore

    Content de vous relire (à défaut de vous revoir).
    Je vous trouve toutefois un peu dur avec l’ancien président de l’INA, pour supporter tous les baltringues de l’audiovisuel, qq lignes de poudre ne sont probablement pas de trop 😉

  6. Grosminet

    Dans l’article du canard à propos des teufs :
     « Le son est à fond, souvent jusqu’à 1 heure du matin, les invités enivrés chantent “Les Lacs du Connemara” dans les jardins chaque semaine »
    En plus ils font la foire sur de la musique de beaufs 😀

  7. MadeInCH

    Tout groupe humain, tribu, clan, a tendance a exister pour faire cae à quelque chose, donc « contre » quelque chose.
    Ici, le « clan » de la Tour d’Ivoire sent bien que le reste du pays leur en veut. A tout les coups, consciemment ou pas, cela a tendance à souder le groupe. Plus la tention va monter, plus ils se soutiendront entre eux, se refileront les postes rénumérateurs aux noms romflants.
    .
    Eventuellement, un jours, le groupe éclatera comme une pièce en verre sous une presse: En beaucoup de petits morceaux qui s’enfuiront très vite chacun de son côté.

    1. scima

      « Ici, le « clan » de la Tour d’Ivoire sent bien que le reste du pays leur en veut.  »
      ça, c’est même pas sur qu’ils s’en rendent compte … vu qu’ils restent dans leur tour d’ivoire justement ! Je pense qu’ils sont en mode « parce que nous le valons bien », de manière tout à fait fraiche, et qu’ils jettent un œil assez méprisant sur nous autres pauvres gueux incapables de se hisser au sommet pour s’en foutre plein les fouilles au détriment d’autrui.
      Lu un bouquin à ce propos il y a quelques années, d’un « repenti » ayant évolué dans ces sphères ; je me rappelle pas l’auteur mais dans le titre il y a le mot « caste » ; bref, ce livre a achevé de me pousser dans mes retranchements anarchistes !!

      1. Pythagore

        Je compars leur esprit à celui des colons, ils sont de la race supérieure (tout en étant anti-raciste, disent-ils) et sont là pour éduquer le doux sauvage vers la lumière, l’education consistant en une propagande écolo-collectiviste sensée amener le doux sauvage vers le paradie sur terre.

        1. scima

          Y’a d’ça, clairement … on va leur apporter la technologie / civilisation / vaccin Covid (cocher au choix) … pour leur bien ! Se parer de vertu, s’autoconvaincre d’être dans le camp du bien pour piller les ressources d’autrui, c’est vieux comme le monde et c’est très colon en effet.

          1. Grosminet

            @ leherisson 18 août 2025, 12 h 53 min
            Toutafé, d’ailleurs leur rappeler que la colonisation est idée bien de gauche à la base ça les met en bluescreen les gauchos.

  8. glot

    Pathétiques tous ces dirigeants européens, avec Macron à leur tête, qui vont se rendre aujourd’hui dans la salle d’attente de la Maison Blanche

    On n’entend pas les écolos réchauffistes dénoncer ces multiples voyages transatlantiques en jet .

  9. Pierre 82

    Cette république se termine en farce…
    Il y a bien longtemps que je n’ai plus entendu personne (hors des centres urbains ou de mon milieu professionnel) qui fasse encore confiance à cette clique de parasites.
    S’ils sont encore là, c’est parce que personne ne connait le mode d’emploi pour les flanquer dehors.
    Sinon, contrairement à certains iliens, je pense également que la fête devrait bientôt s’arrêter faute de moyens.
    S’il n’y avait pas eu l’UE et l’euro, le FMI serait venu nous rendre visite il y a une vingtaine d’années, mais grâce à l’euro, ils ont gagné encore quelques années de gabegies.
    J’ignore encore ce qu’ils comptent mettre sur pied quand ils auront des difficultés réelles à emprunter à un taux d’intérêt qui ne cesse d’augmenter.

        1. Husskarl

          Certes, mais la plupart sont pour, ils ne recherchent pas le choix et ne le souhaitent pas.

          Les réponses classiques:

          « L’assurance santé privée ? Les USA, céoribl »
          « Les écoles privées t’endetteront, égalitay ! »
          « C’est risqué la bourse pour la retraite »

        2. Mandol

          Quitter le pays, comme le font 300.000 jeunes allemands chaque année.
          alertadigital.com/2025/08/17/record-de-jovenes-alemanes-cualificados-que-huyen-del-pais-mientras-el-gobierno-de-merz-insiste-en-la-llegada-de-inmigrantes/

          1. Pierre 82

            On avait le nez dans le guidon, et on pensait que seule la France s’enfonçait dans le néant, jusqu’il y a peu, où on se rend compte que l’effondrement de l’Allemagne et de UK se produisait à une vitesse prodigieuse.
            L’article ne dit pas où se barrent principalement ces Allemands.
            Probablement les US ?

            1. Grosminet

              @ Pierre 82 18 août 2025, 11 h 42 min
              Oui, et ce qu’il y a d’intéressant à observer ce cirque c’est que chacun a son propre style pour se mettre dans le mur, ça rend l’arbitrage plus difficile.

  10. Citoyen

     » il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, et la cooptation des parasites entre eux finit par donner un tableau d’ensemble particulièrement frappant.  »

    Et pour en rajouter une couche, en élargissant le tableau de la caste, il y a ceci qui augmente l’angle de vue :
    https:/ /ripostelaique.com/emmanuel-macron-a-t-il-ete-le-giton-du-milliardaire-de-gauche-henry-hermand.html

  11. Mildred

    En effet, comme dit le Major : « rien à ajouter. Tout est dit. »
    Ah si, une petite chose cependant : heureusement que Madame l’Ingénieur est chez moi ces jours-ci et a donc pu m’expliquer ce qu’est un « saprophyte », quant au « coprophage », j’avais déjà une vague idée qu’elle n’a que confirmée !

    1. Higgins

      Le mot est employé à très bon escient : « les bactéries saprophytes sont des bactéries qui se nourrissent de déchets, qu’ils soient humains ou végétaux. ». Notre personnel politique est clairement saprophytes !!!

      1. Grosminet

        @ Higgins 18 août 2025, 11 h 09 min
        Si ma mémoire est bonne, la définition exacte c’est qui se nourrit de matière organique en décomposition. Le personnel politique est donc plus un parasite qu’un saprophyte, il se nourrit de matière organique vivante.

          1. Grosminet

            @ Aristarkke 18 août 2025, 14 h 15 min
            Rhôo… principe de base en économie : tout comme les taxes sur le lait ne sont pas payées par les vaches, les taxes sur l’héritage ne sont pas payées par les morts… le législateur, dans sa grande mansuétude et son immense bienveillance, considère que la mort te délivre des taxes et impôts. Il est sympa, non ?

            1. durru

              « les taxes sur le lait ne sont pas payées par les vaches »
              T’en es sûr ? Ce n’est pas ce que nous enseigne le haut du panier des experts en économie de la République…

  12. Gaston

    J’aime bien votre métaphore de pièce en verre qui éclate sous la presse, car les petits morceaux qui partent vite sont en général bien coupants : il ne fait pas bon être à proximité lorsqu’ils volent dans tous les sens.

  13. Mandol

    Rien de nouveau sous le soleil. Nous avons eu la noblesse sous la monarchie, qui chassait et dansait sur le dos des serfs, puis la grosse bourgeoisie souvent rentière, qui fréquentait les maisons closes et les casinos en exploitant les ouvriers agricoles ou industriels dès l’age de 6 ans, et maintenant nous avons ces politiciens.
    Si l’on regarde la généalogie et les liens familiaux, on s’aperçoit qu’ils sont souvent issus des mêmes familles qui se marient entre elles, comme au temps de la noblesse. Et que d’ailleurs beaucoup sont issus de cette noblesse. Il y avait eu un article du canard à ce sujet.

    1. glot

      Et ces familles dirigent leur progéniture vers les écoles bien connues pour intégrer la haute fonction publiques où on apprend à perpétuer le mise en esclavage des gueux.

    1. durru

      Wiki dit :
      « À la suite de sa démission, elle retrouve un poste au ministère de la Culture, où elle est « chargée de mission sur les questions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ». Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, dit comprendre toutes les réactions liées au nouvel emploi d’Agnès Saal, mais explique que « les fonctionnaires ne peuvent pas être révoqués du jour au lendemain par un ministre pour des raisons politiques ».

      Fin août 2018, elle est nommée haut fonctionnaire à l’égalité, à la diversité et à la prévention des discriminations, auprès du secrétaire général du ministère de la Culture pour une durée de trois ans. De août 2021 à août 2024, elle occupe le poste de haut fonctionnaire à la responsabilité sociale des organisations, auprès du secrétaire général du ministère de la Culture. En juin 2024, le ministère de la culture annonce que son mandat n’est pas reconduit, ce qui est perçu avec inquiétude dans le milieu culturel, et dénoncé comme un « débarquement très politique » par Libération. »

  14. Aleph

    Agnès Saal fait partie des membres les plus importants et les plus protégés d’un réseau du deep state exceptionnellement agressif.

    Pour rappel, quand elle s’est fait attraper (et après délation, aucun contrôle) à avoir laissé une ardoise de 40 000 euros de frais de taxi pour elle et ses proches, les apparatchiks du MiniCul ont utilisé frauduleusement les mailing listes des cadres pour faire de la retape et signer une pétition en sa faveur (au motif qu’il s’agissait seulement de s’opposer au lynchage médiatique honteux et précisément de défendre la sérénité des instances appelées à se prononcer sur son cas qui méritait « comme tout un chacun » d’être examiné dans le respect de ses droits et de la présomption d’innocence. C’est un conservateur haut gradé de l’administration centrale et PCF qui s’en était chargé.

    Aucune des commissions n’a voulu ou pu se prononcer. aussi le dossier est remonté… jusqu’au bureau de Hollande.

    Entre-temps la pétition en sa faveur était publiée avec des assertions délirantes (elle a piqué, mais c’est rien en comparaison de ce qu’elle a fait gagner (raisonnement hallucinant et assertion non chiffrée et probablement fausse)). Elle a remboursé en catastrophe les sommes, et Hollande l’a sanctionnée de 6 mois de suspension ferme (annoncés 2 ans… dont 6 ferme).

    A titre de comparaison, en 2014 un conseiller du ministère de la place Beauveau a été définitivement exclu de la fonction publique parce qu’il avait filmé à titre privé ses ébats avec sa compagne exhibitionniste et les avait mis en ligne. La justification est l’article VI le la DDHC qui veut que les fonctionnaires aient « vertu et talents », de façon que les citoyens ne voient que l’institution à travers eux.

    Mais quand Agnès Saal a été sanctionné, sa cotterie a carrément publié une lettre ouverte lunaire pour tancer et insulter Hollande. Je vous invite vraiment à la lire telle qu’elle est reproduite dans cet article, ça vous donnera un aperçu sans filtre du mode de pensée atroce de la caste dirigeante sans scrupules (les commentaires des lecteurs aussi son bien) :

    lepoint.fr/politique/agnes-saal-la-lettre-de-ses-amis-a-hollande-11-01-2016-2008707_20.php

    Mais ce n’est pas tout. Elle a retrouvé un poste à l’égalité H/F et handicap au MiniCul. Elle y a mis en place un réseau pour la promotion exclusive des femmes, de mentorat, etc. 1) rien pour les hommes ; 2) aucune réflexion sur les failles du système normal qui a besoin d’un tel système parallèle.

    Quand l’affaire a éclaté du DRH tordu qui y organisait de faux entretiens d’embauche où il faisait ingérer des substances toxiques à des femmes pour les rendre incontinentes et se repaître de leur malaise, une détraqué maintes fois signalé pour son comportement qui prenait des clichés sous les jupes, etc., l’inaction du MiniCul, et en particulier de Saal a été mise en cause par des victimes qui l’avaient contactée en vain. Pendant que les journaux faisaient du foin avec ça, elle a organisé avec Caroline Haas une réunion sur la prévention des violences sexuelles où il a été annoncé d’emblée que l’affaire ne serait pas abordée. Ben tiens.

    Puis, en 2024, son poste à durée statutaire ne lui a pas été reproposé. A nouveau, la clique s’est mise en branle et on a vu une campagne de presse hallucinante pour le sort d’un simple fonctionnaire sur le thème ‘c’est une honte’, ‘c’est une décision politique’, ‘ils la virent pour faire plaisir au RN qui va gagner les élections’, etc. Dans Le Monde, Libé, etc.

    Aujourd’hui, elle est recasée à s’occuper des femmes compositrices de musique. D’après la Cour des comptes, il y a eu des factures hallucinantes de taxi depuis, au moins : au Grand Palais, à l’Opéra de Lyon, à l’Opéra de Paris. Aucun des intéressés n’a été inquiété, aucune mesure préventive n’existe.

    1. Aristarkke

      Il avait été annoncé que cette profusion de notes de taxis émanant d’un nombre restreint de ces artisans cachait probablement un système d’intéressement personnel à base d’un pourcentage mafieux, bref d’argent Saal….

  15. Unmeusien

    Splendide Feuille de ce lundi merci H16. Je file au fil des commentaires. Essayer de partager sur Facebook votre blog indispensable, ensuite.

  16. Franck

    Une telle réussite méritait amplement un maroquin, n’est-ce pas ?
    C’était ce qu’on surnomme du « travail d’arabe » j’imagine

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