Un article de Henry Bonner
Le gouvernement cherche des prétextes pour un bannissement de Shein, la plateforme de e-commerce. Des entreprises du secteur du vêtement font pression pour la création de taxes, et une interdiction de ces plateformes.
Cependant, le succès du e-commerce vient des avantages pour les consommateurs. Ils gagnent accès à plus de produits, et tirent profit de la pression de la concurrence sur les produits.
Ainsi, les ventes de produits en France via Internet atteignent 175 milliards d’euros en 2024, selon Statista, contre 93 milliards en 2019, et 8,4 milliards en 2005.
Un sondage récent, commandé par L’Hémicycle, montre la taille de la demande pour les vêtements bon marché, via des plateformes comme Shein.
Le Journal de l’Économie en résume les résultats :
“Les revenus intermédiaires et modestes citent avant tout le prix accessible et la fréquence des promotions comme principaux leviers. La fast fashion [les vêtements bon marché] leur permet de renouveler plus souvent sa garde-robe sans contrainte budgétaire. Chez les étudiants et jeunes actifs, elle joue un rôle fonctionnel : habiller à petit prix, suivre les tendances sans risque et consommer rapidement, souvent via mobile. Sans surprise, les ménages modestes privilégient Shein, Primark ou Temu, dont les prix très bas permettent des achats malgré les contraintes budgétaires.”
L’Hémicycle révèle aussi la popularité des plateformes, malgré ce qu’en disent des médias :
“[Même] parmi ceux qui jugent l’origine et les conditions de fabrication “essentielles”, 64 % ont acheté chez Shein ces 12 derniers mois, 42 % chez Zara, 33 % chez H&M.
“Et les scandales ? Leur impact est marginal. L’intention d’achat recule d’à peine 1 point : de 27 % à 26 % en moyenne. Marque par marque, la baisse ne dépasse jamais 6 %… La remise en question existe dans le discours, pas dans le panier.”
L’ouverture de magasins Shein, au BHV à Paris, augmente la pression de la part de l’industrie du vêtement sur le gouvernement. Des vendeurs en France, comme Décathlon, Kiabi, ou les magasins U, demandent des mesures contre les importations. Ils cherchent des protections contre la concurrence, aux dépens des choix et des pouvoirs d’achat des consommateurs. Ils tirent profit du soutien des dirigeants politiques dans la protection de leurs rentes.
En 2021, par exemple, des procédures contre Wish, une plateforme de produits américaine, mènent à l’élimination des activités du groupe en France.
Suite à l’installation d’un magasin de Shein au BFV, le gouvernement annonce une fouille des paquets à destination des clients de Shein en France, lors de l’arrivée à Roissy.
Le ministre de l’Intérieur veut le blocage de Shein en raison du “caractère systématique et répété des infractions de la plateforme ». Depuis l’annonce de la fouille, le gouvernement annonce aussi des poursuites contre les plateformes AliExpress et Joom. Il cherche aussi une suspension des ventes de Shein, en principe pour 3 mois. Au nom de la protection de l’emploi, des consommateurs, ou du climat, les dirigeants bloquent la concurrence au secteur de la distribution, aux dépens du pouvoir d’achat et du choix de produits.
Entreprises en quête de protections
L’opposition à l’ouverture des magasins de Shein vient, en partie, de l’industrie du vêtement. Elle propose, dans un rapport récent pour le gouvernement, des taxes et mesures contre les plateformes de e-commerce.
FranceInfo détaille :
“Rédigé par des acteurs de terrains, dont la maire de Saint-Quentin, Frédérique Macarez, et le patron de Coopérative U, Dominique Schelcher, le rapport dresse un état des lieux inquiétant du commerce de proximité et formule une trentaine de recommandations pour réimplanter des commerces essentiels en zone urbaine.”
Le rapport évoque la protection des commerces de centre-ville, comme prétexte aux mesures contre le e-commerce. En réalité, la concurrence aux commerces de centre-ville vient des grandes surfaces en périphérie des villes !
Le graphique ci-dessous, tiré du rapport, montre les ventes par type de commerce. Les grandes surfaces conservent la majorité du chiffre, avec 67 % des ventes. Les achats par Internet atteignent 11 % des ventes, malgré une croissance depuis 20 ans.
Le rapport demande des taxes sur le e-commerce. On peut y lire :
“Une telle taxe s’inscrit dans un effort de justice fiscale et dans la volonté de garantir une concurrence plus équitable tout en préservant la sécurité et l’intégrité du marché français.”
En réalité, les distributeurs de vêtements à bas coût, comme Système U, Décathlon,ou Kiabi, veulent des protections contre la concurrence. Or, la popularité des plateformes comme Shein, et la hausse des ventes via Internet, montrent la demande chez les consommateurs.
La lutte du gouvernement contre les plateformes comme Shein, en raison du lobbying des distributeurs, fait partie des surcoûts sur les consommateurs. Les régulateurs créent des freins aux achats de produits en demande, et font partie des causes de la stagnation des niveaux de vie.
Pourtant, l’annonce de la création de taxes sur les colis reçoit le soutien de la plupart des médias.
Une journaliste explique par exemple dans La Tribune la nécessité, selon elle, de tarifs aux frontières. Elle présente les dangers de l’échange avec l’étranger :
“Certes, il nous faudrait renoncer aux usines, souvent délocalisées, supprimer des emplois, mais à ceux qui s’inquiétaient, on demandait d’être patients, on leur assurait qu’ils pourraient bientôt consommer moins cher, une consommation riante, illimitée, à bas prix ! Ça a commencé par Amazon, et ça s’est transformé en une grande marée de petits colis venue de Chine, estampillés Shein, Temu… une marée de plus en plus incontrôlable.”
La circulation de produits via les échanges, à l’intérieur d’un pays ou à l’étranger, permettent les hausses de niveaux de vie depuis des millénaires. Le blocage du commerce, au nom de l’emploi ou du climat, créent des pertes de richesse et de bien-être.
Choose France : blocages ou exemptions via la connivence
Les concurrents de Leroy Merlin, l’enseigne des produits de construction ou de jardinage, font appel aux régulations pour le blocage de l’ouverture d’un supermarché en Charente. Les régulations autour de la protection de l’environnement fournissent un prétexte pour l’élimination de la concurrence. L’interdiction de l’ouverture du supermarché, à Saintes, crée à la fois une perte d’emplois, et d’une offre de produits aux consommateurs.
En revanche, le gouvernement propose aussi des exemptions à la régulation, dont les codes d’urbanisme et les règles sur l’environnement, à une poignée de bénéficiaires.
OpCore, le projet de salles de serveurs à 4 milliards d’euros du groupe Iliad, profite à la fois de financements du gouvernement, via la participation d’EDF, et d’exemptions aux régulations sur la construction.
En effet, malgré le blocage de magasins comme le supermarché de Leroy Merlin à cause de règles, les dirigeants offrent aussi des protections contre la régulation à certains.
Un rapport de l’Elysée du Sommet de l’IA de février dernier expliquait notamment le rôle des protections sous forme d’exemptions aux régulations :
“Nous avons créé le nouveau statut de ‘projet d’intérêt national majeur’ pour les grands projets industriels (ce qui n’inclut pas pour le moment les centres de données). Ce statut permet d’accélérer les ajustements aux règles des codes de développement dans les communes (si nécessaire), d’obtenir des exemptions aux règles sur la protection d’espèces menacées (si nécessaire), et de garantir un raccordement rapide au réseau électrique.”
Le projet reçoit aussi une préférence pour l’accès au courant. Sur le site d’EDF, on trouve ainsi :
“Grâce au soutien d’EDF et au dispositif de raccordement “fast-track” mis en place par l’État français pour accompagner les projets stratégiques de calcul intensif, une première mise en service est attendue en 2027.”
À part pour une poignée de bénéficiaires de protections du gouvernement, les régulations et tarifs créent des obstacles au commerce, à l’installation de magasins, et à la hausse des niveaux de vie.
Idées de placements : 2 métaux précieux (rapport gratuit)
Une source de gains, depuis la création de mon groupe, début 2021, vient de la performance de l’or, en hausse de 120 %.
L’or surpasse à présent l’euro, pour la deuxième place parmi les actifs de réserve des banques centrales.
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Ça rappelle (pour les ancêtres du blog) le blocage des magnétoscopes à Poitiers bien qu’ils n’étaient pas d’origine sarrasine…
La digue a fini par sauter selon l’adage de Oscar W…
Et c’était aussi la bataille entre les VCR et les VHS! J’étais à Bruxelles, alors.
l’histoire complète (en anglais), c’est bien de rappeler leurs échecs aux socialistes et autres étatistes:
cbc.ca/archives/the-crazy-fight-in-france-over-the-domestic-vcr-market-in-1982-1.5349064
Celle-là aussi:
cbc.ca/archives/when-france-wanted-its-francs-to-stay-in-france-1.5489122
C’est l’époque où on s’arrache les cheveux pour créer LE format vidéo grand public.
C’est l’époque de l’échec du format franco-néerlandais V2000 (K7 réversible par Thomson / Philips).
Le Japonais Sony s’est aussi méchamment planté avec son Betamax (qui tentait de faire gober que ce format était proche de son Betacam en utilisant les mêmes boitiers de K7, le fourbe).
Le grand gagnant est la Japan Victor Company, JVC, créateur du VHS.
Il boira la tasse un peu plus tard en tentant le Super VHS (ou S-VHS).
@bob razovski 29 novembre 2025, 14 h 07 min
« Il boira la tasse un peu plus tard en tentant le Super VHS (ou S-VHS). »
Puis le LaserDisc de Phillips, révolutionnaire, conquerrait le marché.
t’es sûr ? l’adage, c’était pas Hemingway plutôt ? 😉
« Appuyez-vous sur les principes, ils finiront bien par céder. »
Oscar Wilde
J’comprends pas: ça fait des décennies qu on nous dit que les droits de douanes c est caca, repli sur soi, nationaliste, que l economie se monDialise inéluctablement, que le prolo moyen se doit de s ouvrir sur ce monde merveilleux. Ça tape sur Trump qui met des droits de douanes et puis comme ça relax, ça exige de claquer des droits de douanes en fronze.
Purée mais quelle bande de gros sa*lauds.
Ça me rappelle « l exception culturelle » qui oblige les médias a passer un quota de chansons et de films de fronze, mais qui d un autre côté fait tout importer pour le reste.
Toutes ces sous-mer*** veulent être protégées du concurrent mais exigent pour eux aucune entrave.
« Faites ce que je dit, pas ce que je fais ». Proverbe gauchiasse.
Dans le même genre, on a la clique politicarde de fronze qui fait des cacas nerveux pour Wagner en Ukraine et qui là aussi relax annonce la création de société mili privée.
Ma mère achete ses fringues sur temu.
De meilleure qualité que les fripes du carrefour du coin ou des boutiques branchées du centre ville.
Sortez vous les doigts les marchandeux de mes deux pour offrir une qualité en rapport avec le prix au lieu de pleurnicher tel le gauchiasse de base
« Pourtant, l’annonce de la création de taxes sur les colis reçoit le soutien de la plupart des médias. »
Les médias grançais ne répercutent plus que les news validées par le gouvernement, i.e. sont donc en mode propagande.
Leurs généreuses subventions sont évidemment conditionnées à leur souplesse d’échine.
-« ouin ouinnn le méchant prolo il achète par correspondance en Chine au lieu de chez moi »
– « oui car c est moins cher à qualité égale »
– » ah mais Môôôsieu, mais je vends de la meilleure qualité, ça dure plus longtemps ! »
– » ah ouais ? Pourtant c est fabriqué au même endroit »
– « ……. »
Quant aux commerces de centres-villes, tant que les maires continueront à pourrir l’accès automobile et le stationnement avec des tarifs de plus en plus exorbitants, la situation d’iceux ne s’améliorera pas puisque trop dépendants des seuls habitants immédiatement voisins sans plus d’apports extérieurs…
Les barber shops remplacent avantageusement tout autre commerce 🙂
Les kebabs ont l’antériorité historique.
tant qu’on fera la guerre à l’énergie (fossile)/déplacement/entreprise
Les commerces de centre-ville c’est fini. On est plus chez Amélie Poulain. Les commerçants de centre-ville veulent juste que les politiques les protègent de la concurrence et leur épargner l’effort de revoir leur modèle économique obsolète.
L’obsolescence de leur modèle économique a comme principale origine l’aménagement des centre-villes anti-automobiles.
De moins en moins de place pour stationner, des entraves à la circulation autant qu’on peut, etc…
Donc les gens vont faire leur courses depuis les endroits d’où ils ne sont pas chassés.
Et les commerçants se barrent aussi, forcément, pour prendre des boutiques dans des centres commerciaux.
On peut disserter à loisir sur les origines de l’obsolescence. Taxi, boulangers, etc. Le problème est toujours situé au niveau de l’aversion à la concurrence et la protection de monopoles. Normal dans un pays dramatiquement socialiste me direz-vous.
En l’occurrence, ce sont plutôt des grosses boites de vente de vêtements qui agissent contre Shein.
Les fameux « petits commerçants » n’ont rien à voir avec ce mouvement là.
On est juste dans le bon vieux gros capitalisme de connivence, où des oligarques demandent aux politiciens de prendre des mesures législatives et réglementaires pour protéger leur rente.
Le capitalisme de connivence n’aime pas la multiplication des intervenants sur le marché, ça rend son contrôle difficile.
La disparition des petits acteurs indépendants fait partie du plan, plus ou moins assumé, plus ou moins explicité.
Je pense que Décathlon vs Shein, boulanger de centre-ville vs Marie Blachère ou taxi vs Uber procèdent de la même chose : empêcher l’arrivée d’un nouvel acteur et garder un monopole au détriment de l’évolution du marché. La politique publique a certes une influence (place de la voiture, lieux de résidence…), il n’empêche que les commerces de centre-ville disparaissent assez généralement malgré des politiques locales variées (et parfois directement en faveur du boulanger). C’est un mouvement de fond. Que ce soit mis à profit par les « gros » pour développer leur capitalisme de connivence est encore un autre problème mais qui nous renvoie à la question initiale. Un certain nombre d’acteurs ne veulent pas de la concurrence.
Oui, mais qu’appelle-t-on « politique locales destinées à revitaliser les centre-villes ».
Demande aux commerçants, ils t’expliqueront : malgré leurs protestations, ils piétonnisent, enlèvent des places de stationnement, empêchent les voitures de rouler et « promeuvent les transports en commun » alors que les seuls utilisateurs d’iceux sont ceux qui n’ont pas le choix.
Ah, j’oubliais : on leur refile des aides, tout en les abreuvant de règlementations, d’obligations et d’interdictions diverses.
Et je ne compte même pas la politique sécuritaire qui fait qu’à partir de 18h les fameuses « artères commerçantes » deviennent des coupe-gorge.
Donc les grandes surfaces n’ont pas « éliminé » le petit commerce, mais l’a juste remplacé parce qu’il faut bien que les gens achètent des trucs.
Bien sûr de là à penser que ces grandes surfaces ont agi en sous-main pour saccager les centre-villes, il n’y a qu’un pas que je n’oserais franchir.
De toutes façons, les premiers coupables sont les politiciens.
Faudrait le chercher, l’acteur déjà installé sur le marché qui veut avoir une concurrence plus importante. Bien sûr que le statu quo est souhaité, voire recherché par tous ceux qui veulent assurer la pérennité de leurs revenus.
La volonté politique de réduire autant que possible le nombre d’acteurs économiques est quand même évidente en France et en UE, ne serait-ce que par l’inflation de normes, règlements et autres lois.
Si les politiques socialistes (oui, oui, ils le sont pratiquement tous) aimaient l’initiative individuelle, ça se saurait…
Malheureusement pour eux, faute d’une action politique assez volontaire (interdiction pure et simple), les lois du marché continuent à montrer leur nez et le commerce de proximité existe toujours (même diminué).
Si tu as un coiffeur dans un rue, il va faire 100 de CA
Si tu en as 4 , il va faire 120 de CA
Hé oui, un pôle coiffure se crée et les gens viennent dans le coin pour cela.
Il faut expliquer à les commerçants que la concurrence a un effet dynamisant plutôt que sclérosant.
Je viens de découvrir dans mon village de 500 âmes une machine automatique à vendre du pain.
Je faisais un footing, j’avais pas de monnaie c’est con, mais faudrait que je goûte.
(notons aussi le certain succès des distributeurs de « pizza » … mais t’as de la place pour te garer devant …)
Chui qu’une pov’paysanne par origine, et je dois bien avouer avoir des soucis d’arithmétique avec votre calcul de probabilités s’agissant de l’art capillaire, Habeas
Pour répondre à BXL 14h05
Exemple que j’ai connu.
Une petite ville belge (pays encore plus socialiste que la France, pour donner le niveau), Arlon pour ne pas la citer, non loin de la frontière avec le GD Luxembourg, il y a une trentaine d’années.
Une grosse caserne avait cessé ses activités, et une société avait proposé de récupérer les lieux pour en faire un « outlet mall » (magasin d’usine) tel qu’il en existait à Troyes (à trois heures de route) et qui drainait un monde incroyable, qui allaient acheter des vêtements de qualité à très bon prix. La position de la ville était telle, avec accès au réseau autoroutier que la zone de chalandise allait de toute la Lorraine, la Saarland, la réfion de Trèves et toute la Belgique.
Résultat : ces crétins de commerçants arlonnais ont tout fait pour que ça n’aie jamais lieu, car ils pensaient, ces imbéciles, que ça nuirait au fameux « petit commerce ».
Car bien sûr, ils étaient incapables de comprendre que les affaires vont beaucoup mieux dans une ville visitée chaque jour par 10.000 personnes que dans une ville où 50 personnes se baladent.
Résultat : ils ont eu gain de cause, et au bout d’un an, le gouvernement belge a finalement décidé de réhabiliter les lieux pour y héberger… des réfugiés tchétchènes qui depuis, font la loi dans la ville.
J’ai failli dire « bien fait pour leur gueule », mais ce ne serait pas charitable.
Heureusement que la ville, grâce à sa proximité avec le Lux, est très riche, vu que tout le monde est frontalier, et que le délire des tchétchènes n’est pas trop les cambriolages, mais plutôt le trafics en tous genre.
@ durru 30 novembre 2025, 8 h 23 min
« La volonté politique de réduire autant que possible le nombre d’acteurs économiques est quand même évidente en France et en UE »
Complotiss’ !
que veux-tu, tout le monde sait que tout se décide à Moscou qui a des relais partout depuis longtemps … 😉
N’oublions pas que Shein qui s’installe au BHV peut essayer de booster quelque peu une zone autrefois très dynamique (la rue de Rivoli) mais qui à coup de politiques écolo-socialisante se meurt peu à peu …
@ Habeas Corpus 30 novembre 2025, 10 h 48 min
« mais qui à coup de politiques écolo-socialisante se meurt peu à peu … »
D’après ce que j’en ai compris elle est déjà complètement morte. Soit dit en passant on notera la performance : réussir à « glauquiser » la rue qui est probablement la plus centrale de tout le pays… c’est la puissance
de la forcedu socialisme.je n’y suis pas retourné depuis un moment mais c’est ce qu’on dit
les images de google maps datent de 2020 …
en voiture tu ne peux plus y aller , je me suis retrouvé un peu à tourner en rond en cherchant une échapatoire, le plan de circulation socialisant est dramatique
Tivoli t’y vas en vélo ! à répéter 3 fois
ah ? je croyais que « si tivoli, titin la limière, i ti dors ! »
Essayez de comprendre , spice di pédophiles : c’est pour la protection des poupées !!!
C’est bien. Tout cela révèle le caractère totalement schizophrène de la société que l’on a construit. Tout est résumé dans l’article du jour.
On veut que le péquin se tienne tranquille et ne réfléchisse surtout pas en lui farcissant le cerveau d’âneries, en le persuadant que le bonheur est dans la con-sommation, et on chiale quand il profite de ces plateformes pour consommer « tendance » à tout petit prix.
On prétend défendre son pouvoir d’achat, qui s’érode d’année en année, mais on veut le bloquer lorsqu’il se procure, directement auprès du fournisseur chinois, un produit qu’il aurait pu (qu’il aurait du !) acheter 10 fois plus cher auprès d’une marque nationale qui fait fabriquer par ce même fournisseur chinois.
On prétend être concerné par l’avenir de la planète, la pollution engendrée par le commerce mondiale et le sort des esclaves qui fabriquent ces produits à bas coût, tout en manifestant que « c’est pas juste » pour nos pauvres commerçants de quartier, mais on commande quand même ces merdouilles fabriquées à l’autre bout du monde.
Et bien sur, ceux qui, au moins, ne sont pas hypocrites, prennent l’avion quand ça leur chante, consomment français et cher quand ils l’estiment approprié, chinois et bon marché quand c’est uniquement une question de prix, sont au mieux de vils « boomers », plus souvent d’ignobles « fascistes ».
Le spectacle serait presque drôle, si nous n’en étions pas, à notre corps défendant, des acteurs.