Visite à New York : mélange de prospérité et de planche à billets

Un article de Henry Bonner

Le calme de la fin du mois de juillet m’a donné l’occasion d’une visite aux États-Unis, à New York, pour 10 jours en famille. La lourdeur de l’air, pendant l’été à la Grande Pomme, s’est ajoutée à la fatigue liée au décalage horaire.

En revanche, ce voyage a fourni l’occasion d’un changement d’idées. Au fil de mes visites, je découvre plus de facettes de la capitale de la finance. Ainsi, la vue du sud de Manhattan, depuis Brooklyn, met en valeur l’ensemble des bâtiments aux parois en verre teinté du centre de la finance. Les employés de banques d’investissements, des fonds, et des compagnies d’assurance y gagnent des salaires élevés. Les gratte-ciels du quartier, dont le One World Trade Center, donnent une illustration de la richesse en circulation.

Création de richesse, et illusions de prospérité

Dans la capitale de la finance, comme à Paris, la richesse provient en partie d’activités de valeur, et en partie de rentes et la création d’argent par le gouvernement.

Partout dans le monde, le pouvoir d’achat provient à la fois de hausses de revenus, et de la hausse de l’offre de produits en circulation.

Lors de l’enrichissement de la population, les entreprises gagnent plus de débouchés pour les ventes. Elles tirent profit de la hausse de la demande. La prospérité entraîne des hausses de niveaux de vie pour tous, à la fois pour les producteurs et pour les consommateurs.

La création d’argent et les dépenses générés par les politiciens créent aussi des sources de revenus pour certaines entreprises, certains salariés et les bénéficiaires d’aides. En creux, la vague de faillites en cours dans les entreprises en France en donne une illustration : cette vague provient en effet du retrait des prêts et des subventions, depuis la réouverture post-pandémie.

Lors des confinements, le nombre de faillites avait chuté en raison de la distribution d’argent par les gouvernements. Le rythme de ces faillites grimpe à présent au fil des mois avec le retrait de ces programmes. Comme le montre le graphique ci-dessous d’une analyse par Allianz, les faillites grimpent pour chacun des 6 premiers mois de l’année, depuis 3 ans d’affilée.

La création d’argent et les dépenses de la part des gouvernements créent plus de richesse, mais en apparence : les entreprises touchent des financements et paient des salariés.

Comme l’expliquait un associé de John Lass, le banquier écossais à l’origine de la bulle du Mississippi en France en 1720, les distributions masquent en réalité un appauvrissement. Au début, cette création d’argent donne des revenus à une partie de la population, mais ensuite, la chute de la valeur de la devise entraîne une spoliation des épargnants, via les hausses des prix pour les loyers, des produits en rayons, ou de la main-d’œuvre.

Aux États-Unis, les dépenses de M. Trump continuent dans les pas de M. Biden. Malgré un repli par rapport à 2020 et 2021, les déficits du gouvernement américain atteignent environ 2.000 milliards de dollars sur 12 mois.

La création d’argent et la dévaluation de la devise créent des apparences de richesse. En euros par exemple, la valeur du S&P 500 baisse de 4 % depuis le 1er janvier. En dollar en revanche, l’indice grimpe de 8 % … à cause de la chute de la devise !

Les dépenses du gouvernement créent aussi des sources de revenus pour certaines entreprises. La guerre en Ukraine entraîne de la demande pour des drônes et missiles guidables. Le groupe Anduril, fondé par le créateur des casques Oculus dans la réalité virtuelle, atteint ainsi une valorisation de 30 milliards de dollars en juin.

Palantir, l’un des principaux acteurs dans le traitement de données, vient de doubler les revenus de ses contrats pris avec le gouvernement, pour atteindre 373 millions de dollars au premier trimestre, soit plus de la moitié du chiffre d’affaire total !

Visite à New York : mélange entre création de richesse et effets de la planche à billets

À New York pendant ma visite, tous ont à l’esprit les coûts de la vie – en particulier les loyers. Une cousine me l’affirme : le loyer de son appartement, proche de Prospect Park, grimpe de 25 % sur un an. Un soulagement, dit-elle, par rapport au rythme des augmentations partout dans la ville !

À Brooklyn, les arrivées de personnes en quête d’une part du gâteau, dans la finance, la tech, la mode, ou d’autres formes d’activités, propulsent le coût de la vie vers le plafond. L’influx fait écho aux vagues d’immigration depuis l’Europe de ces personnes à la recherche d’opportunités ou d’un échappatoire.

La ville – aux côtés de Los Angeles pour le divertissement, et de San Francisco pour la tech – attire des entrepreneurs, salariés, et entreprises à la recherche d’opportunités.

Les alentours – dont Brooklyn – attirent une population de jeunes en début de carrière.

Un de mes frères, qui habite Brooklyn, m’emmène dans un nouveau restaurant, spécialisé dans le « brunch végane », à proximité du canal de Gowanus en cours de rénovation. Le quartier connaît un essor avec de nouveaux restaurants, des espaces de « co-working », des cafés, et des boulangeries avec des beignets sans gluten… Les consommateurs paient plus cher le café, mais les menus prennent en compte les changements de goûts et de modes de vie.

Malgré la prospérité de la ville, le climat crée un obstacle à la qualité de vie. La chaleur et l’humidité requièrent beaucoup de climatisation. Les habitants en font usage à l’extrême.

Le matin comme le soir, des sportifs font du jogging le long de trottoirs. Le nombre de magasins de protéines et suppléments et de salles de sport, montrent une préoccupation pour la santé et le physique chez beaucoup de citadins.

Comme le jardin du Luxembourg ou la place des Vosges, le Central Park à Manhattan attire beaucoup de monde lors du week-end ou des jours fériés quand il fait soleil. La population remplit les terrasses de bars et de restaurants.

De retour en France

À présent de retour dans le pays, le rythme de la vie à Paris se ralentit au début du mois d’août.

Les commerçants et boulangers prennent des vacances. Les rues ont moins de circulation de voitures ou de piétons, avec le départ de résidents et d’employés de bureaux. Les touristes compensent en partie les départs.

La météo donne un répit pour le moment, avant un retour de la chaleur dans les prochains jours.

À New-York, comme partout dans le monde, la source de la richesse et de la prospérité vient des efforts, du travail, et des décisions de la part de producteurs ou de consommateurs. Les échanges créent une méthode pour la circulation des produits et de la richesse dans une population, en fonction de ses envies, ses goûts, et des besoins de tous. Grâce au commerce et aux échanges, les consommateurs tirent profits d’une hausse de l’offre de produits. Ils gagnent à la fois du pouvoir d’achat et des choix.

La richesse, en somme, provient d’efforts et d’initiatives de la part de producteurs. Les échanges créent la méthode pour la circulation des produits, en réponse à des goûts ou des besoins. Les échanges génèrent aussi des bénéfices, et ainsi des incitations, pour les producteurs.

Dans beaucoup de cas, la prospérité provient en partie de la création de richesse dans la réalité, et en partie d’illusions en raison de la création d’argent, et les distributions via les programmes gouvernementaux.

La dévaluation des devises via la création d’argent entraîne une hausse des liquidités en circulation, et ainsi des apparences de richesse.

Les médias, Think Tanks, et beaucoup de patrons d’entreprises entretiennent aussi une confusion : ils demandent des programmes d’investissement et des subventions au titre du soutien à l’activité et à l’emploi. Or, dans la réalité, la prospérité vient de la production en réponse aux goûts des consommateurs.

À l’inverse, les directives et régulations créent des rentes pour un poignée d’entreprises ou une partie de la population, au prix d’un appauvrissement pour tous les autres. Les dépenses forcées via les directives, ou le soutien grâce aux subventions, entraînent des baisses d’efficacité chez les producteurs. Ils créent de la richesse en apparence, et un appauvrissement dans la réalité.

Idées d’investissement dans les métaux précieux

De temps à autre, un produit grimpe tout à coup en popularité, à cause de changements de mentalités.

Au cours des derniers mois, vous avez peut-être entendu parler des Labubus, une peluche en provenance d’une entreprise chinoise de jouets…

Le créateur de la peluche, l’entreprise Pop Mart, en tire une explosion de revenus.

Les comportement suivent parfois des modes et des mouvements de foule.

Le même type de changement de perception, chez les investisseurs, pourrait avoir lieu dans les métaux précieux, en réponse à la dégradation des devises dans le monde. En euros, l’or fait mieux que le marché-actions américain depuis 10 ans. Et il fait 4 fois mieux que le CAC 40.

Pourtant, en France, les épargnants conservent en priorité des liquidités, via des placements en euros, sous forme de Livrets d’épargne, assurances-vie, ou dépôts en banque.

L’envolée des métaux, et la dégradation des devises, indique peut-être un changement de mentalités. Et une fuite vers des alternatives aux devises, comme le Bitcoin, ou les métaux précieux.

En ce moment, je présente à mes lecteurs un nouveau projet dans les minières de métaux.

Je partage ce mois-ci des informations sur le secteur des mines dans mes envois gratuits.

Des nouveaux projets d’exploration, pour des gisements d’or, visent même une région en France !

Je vous enverrai tout de suite un dossier gratuit avec l’autre métal précieux que nous recommandons d’acheter (ni l’or ni l’argent), et comment le faire.

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Commentaires17

  1. Aristarkke

    Et il nous vante la clim’, comme cat, sans filtre, dans préparation d’artillerie. Directe proposition méphitique pour tout ce que la Gôche compte d’affidés !

            1. Grosminet

              Ah oui tiens, j’avais pas été jusqu’à Stallone… c’est le plus raté de tous, c’est sans doute pour çà qu’il est à la fin.

          1. Grosminet

            C’est ça, je confond, il faut juste regarder les visages en fait, j’avais pas compris… pis j’avais oublié que depuis Depardieu a fait une opération d’élargissement des épaules…

  2. Pheldge

    New York est dirigée par les Dems, c’est une « sanctuary city » pour l’accueil des clandestins, et ça risque de prendre un tournant encore plus radical avec le candidat Zoran Mandani, qui a de bonnes chances d’être élu.

    1. du

      May be , à sa place , je ne vendrais pas la peau de l’ours . Il franchit clairement la ligne rouge , surtout pour beaucoup d’influents démocrates .
      Je dirais même que les vents se sont retrouvés opposés au wokisme dès que celui-ci s’est retourné contre meilleur allié of the United States of América .

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