Dans la presse déchaînée …
Et pendant que Derrick menait l’enquête, ça continuait à se débiner de tous les côtés…
Et pendant que Derrick menait l’enquête, ça continuait à se débiner de tous les côtés…
Certains articles de presses doivent être relus plusieurs fois pour bien saisir toute la subtilité des informations qui se glissent entre les lignes. Ici, tout a commencé par un brillant morceau de pignouferie de presse, comme on est habitué à les découvrir pour ce blog.
Rien de tel qu’écouter les hommes politiques s’exprimer pour tomber sur des pépites. Pour celle-ci, c’est Copé, le stratège de Meaux, le tacticien du Brie qui coule, qui s’y colle avec bonheur et facilité. Le sujet ? L’intégration et la burqua. Le cadre ? Un habitué de la rubrique Pignouferies de Presse, Le Monde. Il n’en fallait pas plus pour un petit article synthétique…
Bon, ok, je l’avoue : je lis d’autres blogs que ceux des millions de libéraux qui règnent sur la toile. Et parfois, même, je trouve certains articles drôles ou intéressants. Prenez par exemple celui de l’Hérétique sur la valeur de la Presse : partant du constat que la presse française est dans le caca financier, le tenancier se demande d’une part pourquoi cet état de fait, et d’autre part s’il serait pertinent de mettre l’Information hors de la logique de marché…
Lire la suite “La valeur de la presse”
Je n’ai pas encore été voir Le Petit Nicolas au cinéma. C’est pourtant planifié : je l’ai lu et relu, j’ai été fan, et je veux voir ce que donne l’adaptation. Certes, c’est un film français avec le problème inhérent du cinéma français actuel : une absence cruelle de bon scénariste. Il y a donc un risque de voir un exercice de style un peu fade. Si j’arrive donc à retrouver l’esprit bon enfant et primesautier de l’ouvrage de Sempé et Goscinny, je m’estimerai heureux. Mais la principale raison qui me pousse, qui m’intime l’ordre d’aller voir ce film est la lecture hallucinée des critiques dans la presse.
Lire la suite “un Petit Nicolas pas assez « Neuilly Sa Mère »”
Quand je lis la presse nationale, je suis souvent plongé dans une intense réflexion. En effet, le lecteur moyen que je suis ne sait pas comment se déroule le processus intellectuel qui aboutit à produire un éditorial tel qu’on peut les lire dans les « grands » quotidiens français. Alors, ma pensée vagabonde et se prend à imaginer les événements et le contexte qui ont présidé à la réalisation d’un truc comme … ça.
Lire la suite “L’oligopole des télécoms et le charabia de Joffrin”
Quand il fait beau, qu’on est plein de vitamines parce qu’on mangibouge comme il faut bien dans les Recommandations Officielles de Gouvernemaman, qu’on est plein de peps et qu’on a du temps libre, qu’on est Parisien, jeune et à la page, le samedi, on branche vite vite son iPod, on enfile son jeans Diesel, son t-shirt Abercrombie, ses Crocs et hop, on va … à la TechnoParade se faire dépouiller.
Ca faisait longtemps qu’une bronca médiatique n’était pas intervenue. On se souvient assez bien de la dissection des propos de Valls concernant l’absence de blancs sur les marchés, et, plus récemment, des hurlements provoqués par les propos peut-être tenus par le préfet Girot de Langlade, pour lequel la présomption d’innocence n’aura pas tenu plus de quelques secondes. Préfet qui fut, comme on dit pudiquement, « mis à la retraite » par un certain Brice Hortefeux, ministre qui se retrouve lui-même, ironie du sort, sous les feux de l’actualité. Et là, on ouvre les vannes d’un niagara de conneries.
C’est en prenant connaissance, ce matin, des derniers billets des Kiwis que je suis tombé, hilare, sur les aventures encore une fois rocambolesques de la Pudibonde du Poitou. Et cette fois-ci, entre ses gesticulations et le penchant naturel de la presse française pour partir en sucette dès que l’occasion se présente, nous disposons véritablement d’une magnifique illustration du n’importe quoi gluant (mais amusant) dans lequel s’ébroue cette Partie du Pays qui Pense.
A peine mon précédent billet sur les pignouferies du Monde se refroidit-il lentement qu’une autre pignouferie fait jour. Et celle-ci, bien malheureusement, est d’une toute autre ampleur puisqu’elle ne concerne pas qu’un seul organe, mais bien toute la presse en générale, consternante de vacuité.