L’inquiétante infiltration des institutions républicaines

Il y a quelques jours, on apprenait par très discrète voie de presse qu’un étudiant en alternance au ministère de l’Intérieur venait d’être congédié après la fortuite découverte de propos antisémites et anti-France sur ses réseaux sociaux.

Quelques jours seulement après son recrutement en alternance et alors qu’il venait d’être affecté à la préfecture de police de Paris, Marc T. avait fièrement annoncé sa nomination sur les mêmes réseaux sociaux que ceux sur lesquels il avait, fort imprudemment, expliqué quelques mois plus tôt être antisémite et trouver la France « détestable » :

On pourra noter la rapidité avec laquelle ces mêmes réseaux sociaux, d’une part, puis la préfecture, d’autre part, se sont mobilisés pour régler le problème : quelques comptes sur X qui suivaient l’antisémite avoué ont en effet rapidement alerté la préfecture et cette dernière n’a pas tardé à agir pour renvoyer l’alternant problématique dans ses pénates.

Bien sûr, cette péripétie n’a fait aucun gros titre, et n’a guère agité les médias traditionnels.

Elle n’en reste pas moins intéressante à plusieurs titres.

D’une part, il apparaît évident que notre individu s’est fait embaucher sans que le moindre travail d’enquête minimale n’ai été effectué. De ce point de vue, on pourra se rassurer en espérant qu’il ne s’agit dans le meilleur des cas que d’un problème de moyens, les services de l’État apparaissant encore une fois débordés dès que la moindre tâche un tant soit peu complexe lui est confiée. Dans le pire des cas, il s’agit de pure incompétence de la part des services de ressources humaines, ce qui n’est pas, en réalité, l’hypothèse la moins crédible.

Et ce n’est même pas la moins perturbante : en effet, compte-tenu des circonstances et des répétitions de ce genre de péripéties, on est en droit de se demander s’il ne s’agit pas d’un cas d’infiltration finalement standard, aidé de l’intérieur par de précédents infiltrés. On passe du sempiternel « manque de moyens » ou de l’incompétence à quelque chose qui s’approche plus du sabotage.

D’autre part, comme si tout ceci ne suffisait pas, il semble bien que ce genre de cas ne déclenche apparemment aucune prise de conscience a posteriori de l’ampleur et de la gravité du problème. Comme mentionné, ce n’est pas la première fois qu’un cas équivalent est mis au jour par les réseaux sociaux et l’erreur semble se répéter avec insistance, sans qu’il soit fait quoi que ce soit pour l’éviter.

Cette infiltration d’éléments potentiellement problématiques voire dangereux dans les administrations et institutions françaises ne semble gêner réellement personne (ou en tout cas, clairement pas autant que l’absence d’une taxe Zucman bien sentie).

Dès lors on doit se demander combien de personnes correspondant au profil de ce Marc T. émargent dans les ministères de l’intérieur ou de la défense ? Combien d’individus au profil linkedIn léché, à l’image publique soignée et au parcours universitaire aussi normal que possible se retrouvent, progressivement, à des postes de plus en plus importants aux seins des administrations françaises alors qu’ils sont anti-blancs, anti-France, antisémites et gavés de la propagande qu’on entend généralement sur l’aile la plus à gauche de la représentation parlementaire ? Combien finalement aident ou prêtent allégeance à des puissances étrangères ?

La question n’est pas rhétorique : un cas récent (qui ne date que de quelques mois puisqu’il remonte à la fin de l’année dernière) illustre comment un fonctionnaire de Bercy fournissait des informations sensibles voire classifiées à l’Algérie par le truchement d’une assistante sociale de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) avec laquelle il avait noué des « relations intimes ».

Plus récent encore, on se souvient de la désinvolture assez stupéfiante avec laquelle les services de l’État s’étaient empressés d’accueillir dans une des filiales de SciencePo une certaine Nour Atallah, cette étudiante de Gaza dont les publications sur les réseaux sociaux montraient sans la moindre ambiguïté qu’elle ne pouvait pas partager les « valeurs » ni de la République française, ni de l’institution dans laquelle elle s’apprêtait à débarquer, ni encore moins – on l’espère – de l’enseignant qui l’hébergeait alors.

Et cette fois-là encore, ce furent les réseaux sociaux qui permirent de rappeler à l’ordre ces autorités décidément très peu pointilleuses dans leurs recrutements.

Pourtant, il ne fait pas le moindre doute que ce genre de profil représente bien un danger, non seulement pour les intérêts nationaux – avoir accès à des informations sensibles, notamment au ministère de l’Intérieur, donne de larges opportunités de dégâts importants – mais aussi et tout simplement pour les gens qui travaillent et évoluent avec et autour d’eux.

Ce n’est pas une exagération : on pourra se rappeler du cas de Mickaël Harpon, devenu islamiste par mariage et rapidement radicalisé au contact de la mosquée de la Fauconnière, à Gonesse, et qui tua quatre de ses collègues à la Préfecture de Police – celle-là même qui vient de se réveiller après l’alerte des réseaux sociaux sur Marc T. Certes, Harpon était officiellement « bien noté et bien intégré » mais des signes avant-coureurs s’étaient pourtant accumulés que ses collègues et sa hiérarchie n’ont pas pris suffisamment au sérieux…

Alors, bien sûr, il ne s’agit pas de dire ici que ce Marc T. risquait d’aller égorger ses collègues (et rien ne permet d’affirmer le contraire non plus, du reste), mais bien de pointer le problème maintenant visible de recrutement dans les institutions et administrations françaises : ou bien les ressources humaines ne sont clairement pas à niveau, et l’urgence d’une remise à niveau ne peut pas être sous-estimée, ou bien ces ressources humaines ont maintenant un agenda en décalage croissant avec les besoins et les attentes réelles de leurs administrations, autrement dit sont elles-mêmes suffisamment gangrenées pour ne plus savoir ou vouloir faire le tri nécessaire lors de leurs recrutements.

Quoi qu’il en soit, il est maintenant impossible de nier l’infiltration des institutions républicaines – ce qui veut dire toutes les institutions, notamment l’armée et les forces de l’ordre – par des individus qui n’ont pas du tout à cœur le bien-être des Français (et pour une fois, on ne parle pas ici des politiciens).

Et vu l’équipe de branquignoles ultimes au pouvoir actuellement, voilà qui n’est pas du tout rassurant.

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